MARTIN Benoit

Après une formation universitaire en histoire et en histoire de l’art, Benoît Martin intègre le service des archives privées et le Pôle « Images patrimoniales » des Archives départementales des Vosges, avant de devenir responsable du Service culturel et des collections d’arts décoratifs (Collections Daum, collection d’arts japonais Cartier-Bresson) du Musée des Beaux-Arts de Nancy, directeur du Musée des Alpilles et du Service du patrimoine culturel de Saint-Rémy-de-Provence, responsable des sites patrimoniaux à Marie-Galante, puis responsable des sites patrimoniaux et directeur de l’écomusée-Habitation Murat, dépendant du Conseil départemental de la Guadeloupe. Adjoint au conservateur du Palais de papes de 2014 à 2021, il est jusqu’en 2024 le responsable des collections archéologiques et extra-occidentales du Musée Calvet à Avignon et occupe les fonctions de directeur par intérim. Dans ce cadre, il a notamment contribué au colloque consacré aux « ?collections premières ? », sous l’égide de l’Institut national d’histoire de l’art, et dirigé un symposium consacré aux collections et collectionneurs d’objets extra-occidentaux en Méditerranée, avec Aix Marseille Université et l’École supérieure d’arts d’Avignon. Il anime depuis, en partenariat avec le laboratoire TELEMMe et avec le soutien de l’INHA, un groupe de travail dédié à l’étude des collections extra-occidentales à l’échelle du bassin méditerranéen français. Benoît Martin participe comme membre expert au travail de la Mission de préfiguration sur les recherches de provenance, actuellement portée par le service des Musées de France. Il a enseigné pendant sa thèse à l’Université Nancy 2, mais aussi, à l’université d’Avignon. Le recrutement de Benoît Martin est réalisé alors que la Ville de Marseille marque sa volonté de voir entamer une profonde réflexion autour du devenir du Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens et du rayonnement de ses collections, porteuses d’une histoire complexe. Cette démarche ouverte, qui se veut inclusive, garantira la plurivocalité des récits, notamment par le biais de programmes structurants en France et à l’international. La démarche portée par la nouvelle direction s’inscrit dans un mouvement global de transformation des musées de sociétés et d’ethnographie guidé par la prise en compte des enjeux patrimoniaux, éthiques, sociaux, juridiques, environnementaux, artistiques à l’échelle du territoire mais également à l’échelle nationale et mondiale.